1. |
In taberna
08:18
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I
Jamais avant cela,
Des cohortes des monstres velus,
Tous droit sortis des griffes de mon cul,
Ne m’avaient pointés de ce doigt !
Jamais ils n’avaient pris la parole,
Jamais ils n’avaient ouvert cette bouche obscène,
A la puanteur visqueuse de baleine,
Aux amers relents de vieille folle.
Pousse-toi, vieil imbécile !
Recrache tes venimeuses pensées !
Amuse-toi petit mordilleur de nez !
Contemple ton image et vomis ta bile !
Par la petite culotte de la très Sainte Reine
Et ses pies asséchés de vieille grue,
Regarde pisser tes verrues,
Bois les larmes de ta peine !
II
Vieille chatte béante
A l’odeur d’humus ombragé,
Je te fourre entière ma pine élancée
Qui chassera à jamais cette cyprine puante !
Mille et un petits démons
Qui virevoltent gracieusement,
Leur torse de jeune fille imberbe aux vents,
Et ils chantent des chansons…
Les mamelles dodues de Tirésias
Courent comme des petits poissons gris,
Sauti-sautant excités à l’odeur rance du pili-pili,
Mais soudain s’approche Diane qui chasse…
Il y a des femmes, il y a du vin,
Des canards qui dansent la ronde,
Et je tiens dans ma main le monde
Et je me dis : « quelle putain ! »
III
Il pleut des gouttières !
C’est Junon qui pisse le mazout,
Brandissant un immense pâté en croûte
D’où jaillissent quelques vipères…
Le perroquet est sur son perchoir,
Il s’empiffre de nourritures avariées.
Jamais encore il avait autant avalé !
Lève ton verre, il faut boire !!!
Les gorgones joufflues
S’enquillent à qui mieux mieux,
S’empalent sur des fesses de vieux !
On s’amuse ici, qui l’eut cru !!!
S’il te plait mon ami, ôte moi ces chaînes,
Moi z’aussi je veux danser !
Moi z’aussi je veux chanter !
Vas-y ! Sert-moi ! La coupe est pleine !
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2. |
La fameuse marche Mogole
03:56
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C’est le soleil,
Il brille de mille feux
Il nous éclaire
Dans sa grande bonté
L’eau vive et claire
S’écoule doucement
C’est le ruisseau
Vif et étincelant
Le vent qui souffle
Balaye en tournoyant
La plaine déserte
Les arbres scintillants
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3. |
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Viens sur mes genoux mon petit,
Viens raconte moi ta vie…
Regarde moi droit dans les yeux,
Et voit comme ils sont bleus…
Je n’ai vraiment rien à dire !
Mes paroles sont d’pire en pire !
Mais pourquoi la terre est ronde ?
Mais pourquoi il fait si gris ?
Mais pourquoi l’orage gronde ?
Mais pourquoi ya d’la pluie ?
C’est la volonté de Dieu !
(Dit comme ça, ça sonne pas creux !)
Quand est né le grand Vivaldi ?
Quand est mort Victor Hugo ?
Quand est-ce qu’on s’en va d’ici ?
Quand est-ce qu’il fera beau ?
J’en ai vraiment rien à faire !
Cause toujours, t’es pas ma mère
Pourquoi la Star Academy ?
Tu n’as rien d’autre dans la vie ?
Qui commande dans ce pays ?
Est-ce moi ou lui ?
Ce n’est pas toi qui commandes !
Tu t’es vu gros tas de viande ?
LA LA LA LA LA…
LA LA LA LA LA…
Tu aimeras Dieu sans merci,
Jesus, Joseph et Marie.
Tu diras bien « bonjour Monsieur »,
Qu’il soit blanc, noir ou vieux.
Bonjour Monsieur, fait-il bon ?
T’as vraiment l’air d’un con !
Toujours tu te repentiras,
Des fautes commises ou pas.
Respecte nos Saints Apôtres,
Les mages et tous les autres.
D’abord je baise qui je veux,
Toi tu peux pas t’es trop vieux !
Tu ne pèteras pas à table,
Tu diras toujours Merci,
Tu seras toujours affable,
Qu’il pleuve ou qu’il fasse gris
T’as raison obéie bien,
T’auras sûrement l’air d’un Saint !
Ne parles pas aux inconnus,
Même s’ils ont l’air bien gentils,
On ne sait jamais s’ils ont bu,
Méfis toi mon petit !
Je ne t’écouterais pas !
Dieu j’m’en fous et j’y crois pas !
LA LA LA LA LA…
LA LA LA LA LA…
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4. |
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Vieille peau de catin usée qu’on a que trop étiré
Scories effrayantes de pierres borgnes
De moutons dépecés pourrissant dans la tourbe
J’enlève le manteau de chair
Vieux cuir tanné par de longues années de rien
Un pingouin ivre qu’un abus de liqueur a rendu obsolète
Tire au bout d’une corde une antique vache à lait
Elle traîne ses pattes fanées et gémit de sa voix grêle
Demandant qu’on lui assène l’ultime coup de grâce
J’ai perdu mes dernières écailles
Oté ma pauvre parure de ride
Et j’ai souri au monde
Et j’ai souri au monde d’un sourire carnassier et vengeur
J’ai mâché la viande crue
J’ai broyé les os avec les dents
Et j’ai recraché les muscles
Je me suis aspergé de lait de poulpe
Je me suis frotté contre les fougères mutantes
Je me suis engrossé de toi
Et j’ai pleuré
Un vent de poussière s’est levé dans la forêt de corne
Les cancrelats manchots sont venus vers moi en rampant
Et ils m’ont parlé
J’ai ramassé un par un une poignée de chiffres en désordre
Et les ai rangé dans mon grand panier vert-pomme
Ils semblent heureux qu’on les regarde avec bienveillance
Et esquissent timidement un rictus de satisfaction
Je les prends par la main
Et les entraîne dans une ronde sans fin
Poursuivi par une meute de fous armés de vipères crochues
L’air est immobile
Le vieux pingouin rouillé agonise dans son sang
La terre fatiguée suinte des relents de tourbe
J’enlève un à un les restes de mon ancienne peau séchée
Assis devant la lune immobile et les étoiles muettes
Le ventre me brûle
Je vais bientôt enfanter
Enfanter d’un agneau aux pattes molles et aux oreilles de poulpe
Un agneau qui me réchauffera
De sa laine barbue et de son corps tout neuf
J’ai perdu mes dernières écailles
Oté ma pauvre parure de ride
Et j’ai souri au monde
Et j’ai souri au monde d’un sourire carnassier et vengeur
J’ai mâché la viande crue
J’ai broyé les os avec les dents
Et j’ai recraché les muscles
Je me suis aspergé de lait de poulpe
Je me suis frotté contre les fougères mutantes
Je me suis engrossé de toi
Et j’ai pleuré
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5. |
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C’est le soleil,
Il brille de mille feux
Il nous éclaire
Dans sa grande bonté
L’eau vive et claire
S’écoule doucement
C’est le ruisseau
Vif et étincelant
Le vent qui souffle
Balaye en tournoyant
La plaine déserte
Les arbres scintillants
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6. |
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Une mélodie funèbre
Qui raisonne comme le glas
Hante et hante encore
Le village assoupi
C'est l'heure des morts
Cortège lugubre et froid
Qui martèle le sol
Tel une armée des ombres
Une lueur glacée
Sort de leurs crânes vides
Pour la résurrection
Ils peuvent toujours attendre
Pourquoi tant de haine
Pour quelques sacs d'os
Tant de déchirements vains
Pour des corps sans âmes
Le train de la vie
Finit son voyage
Telle une barque vide
Il attend son heure
Pour les siècles à venir
Il faudra rêver
Rêver d'un monde meilleur
Rêver d’une autre histoire
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7. |
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Viens sur mes genoux mon petit,
Viens raconte moi ta vie…
Regarde moi droit dans les yeux,
Et voit comme ils sont bleus…
Je n’ai vraiment rien à dire !
Mes paroles sont d’pire en pire !
Mais pourquoi la terre est ronde ?
Mais pourquoi il fait si gris ?
Mais pourquoi l’orage gronde ?
Mais pourquoi ya d’la pluie ?
C’est la volonté de Dieu !
(Dit comme ça, ça sonne pas creux !)
Quand est né le grand Vivaldi ?
Quand est mort Victor Hugo ?
Quand est-ce qu’on s’en va d’ici ?
Quand est-ce qu’il fera beau ?
J’en ai vraiment rien à faire !
Cause toujours, t’es pas ma mère
Pourquoi la Star Academy ?
Tu n’as rien d’autre dans la vie ?
Qui commande dans ce pays ?
Est-ce moi ou lui ?
Ce n’est pas toi qui commandes !
Tu t’es vu gros tas de viande ?
LA LA LA LA LA…
LA LA LA LA LA…
Tu aimeras Dieu sans merci,
Jesus, Joseph et Marie.
Tu diras bien « bonjour Monsieur »,
Qu’il soit blanc, noir ou vieux.
Bonjour Monsieur, fait-il bon ?
T’as vraiment l’air d’un con !
Toujours tu te repentiras,
Des fautes commises ou pas.
Respecte nos Saints Apôtres,
Les mages et tous les autres.
D’abord je baise qui je veux,
Toi tu peux pas t’es trop vieux !
Tu ne pèteras pas à table,
Tu diras toujours Merci,
Tu seras toujours affable,
Qu’il pleuve ou qu’il fasse gris
T’as raison obéie bien,
T’auras sûrement l’air d’un Saint !
Ne parles pas aux inconnus,
Même s’ils ont l’air bien gentils,
On ne sait jamais s’ils ont bu,
Méfis toi mon petit !
Je ne t’écouterais pas !
Dieu j’m’en fous et j’y crois pas !
LA LA LA LA LA…
LA LA LA LA LA…
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8. |
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I
Donne-moi la main petite fille
Donne-moi la main et souris-moi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
Donne-moi ton corps petite fille
Donne-moi ton corps et offre-toi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
II
Donne-moi ton sang petite fille
Donne-moi ton sang et oublie-moi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
Donne-moi ta bouche petite fille
Donne-moi ta bouche et embrasse-moi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
III
Donne-moi ton cœur petite fille
Donne-moi ton cœur et oublie-toi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
Tu es à moi, petite fille
Surtout n'oublie pas : tu es à moi !
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
Donne-moi ton cœur petite fille
Donne-moi ton cœur et oublie-toi
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes larmes
Je n'oublierai pas, ni tes rires ni tes charmes
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9. |
(...)
01:40
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Gaë Bolg Brittany, France
Gaë Bolg est un artiste protéiforme ayant œuvré autant dans la musique classique que dans les formes les plus variées de la musique populaire. Il sévit depuis maintenant plus de 20 ans pour le meilleur et pour le pire !
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